Neurosciences cognitives

Le modèle des neurosciences et Assess Manager, le DISC ou le HBDI

Origines, exploitation et compréhension globale du modèle

Les neurosciences dans les tests de personnalité et les tests en management.

Neurosciences cognitives – Qu’est-ce que c’est ?

Le terme est récent puisqu’il apparaît à la fin des années 1960, mais l’étude du cerveau l’est beaucoup moins. Le progrès des sciences telles que la chimie, la psychologie, l’informatique et la physique ont largement contribué aux progrès de cette science. La philosophie y participe également et se confronte directement aux sciences cognitives lorsque les scientifiques tentent d’identifier la localisation de l’âme dans le cerveau. Descartes la situait dans la glande pinéale et abordait déjà les neurosciences… Gustav Jung, s’y est largement intéressé également en intégrant les types de personnalité, il est l’un des précurseurs des neurosciences par une approche segmentée de profils.

Neurosciences cognitives : de quoi parle-t-on ?

 En neurosciences cognitives, on aborde notamment la latéralisation du cerveau, c’est-à-dire des zones aux attributs génétiques, influencées par l’environnement et l’expression des gènes qui provoque des dominances. On parle aussi d’épigénétique.

L’apport des neurosciences cognitives est important notamment dans les prises de conscience de « qui je suis et comment je fonctionne » (introspection) mais aussi dans les capacités d’adaptation face à l’autre et sa compréhension : « comment il fonctionne et de quoi a-t-il besoin ». Ces deux interrogations permettent de mieux situer les points de convergence et de compréhension entre deux ou plusieurs individus. L’intelligence émotionnelle y participe également, et que l’on peut associer aux neurosciences cognitives.

Si on parle de « l’expression des gènes », on voit bien que le terrain est mouvant et évolutif, et que l’enfermement d’une personne dans une case est à proscrire. C’est pourquoi nous parlons de tendance de fonctionnement et non pas de personnalité figée qui dénoterait une forme sclérosante alors même que les solutions que nous proposons ont pour but d’ouvrir les potentiels de l’individu dans ce qu’il est et ce qu’il souhaite devenir. La PNL (programmation neuro-linguistique) appuie la théorie d’une certaine mouvance de la personnalité, même si ce sujet est assez controversé par les phychologues. La finalité la plus avancée de notre approche d’évaluation de la personnalité et du management allant jusqu’à « MyCampus Management », une solution d’évaluation et d’accompagnement au changement des individus dans ce qu’ils sont et de ce qu’ils sont en mesure de faire (évolution des comportements).

Quels sont les tests inspirés des neurosciences cognitives ?

Les modèles inspirés des neurosciences cognitives sont assez nombreux. On citera notamment :

  • le MBTI (Myers Briggs Type Indicator),
  • le DISC de Marston (Dominant, Influent, Stable, Conforme) ou test des couleurs,
  • le HBDI (Herrmann Brain Dominance Instrument),
  • le Radhar de Olivier Du Merle,
  • la Process Comm en est également inspirée même si ce modèle ne se réclame pas des neurosciences, … 

Le test Assess Manager s’inspire des travaux de Herrmann et d’Olivier Du Merle, tous deux ayant écrit et inspiré des ouvrages fort intéressants et notamment : « Manager avec l’approche Herrmann, l’art de conjuguer les intelligences individuelles », de Stéphane Demilly ; et « Cerveau, communication et management » de Olivier Du Merle.

Comment identifier son métier grâce aux neurosciences cognitives ?

L’approche en neurosciences cognitives de Herrmann consiste à segmenter le cerveau en 4 pôles, via une coupe horizontale et verticale.

Premiers enseignements sur les dominantes en neurosciences cognitives :

Les personnes fonctionnant avec une dominante haute sont dites plutôt en fonctionnement cortical, dans la tête, les pensées, l’analyse. Lorsque la dominante est basse, le fonctionnement est pus limbique, dans les émotions, la sensibilité (sensibilité dans les relations et ce qu’elles génèrent, sensibilité au travers des sens).

Pour la segmentation verticale, on parle de cerveau gauche et droit, le cerveau gauche étant plus basé sur l’expérience et tourné vers le passé, les preuves ; le cerveau droit est plus dans l’imaginaire ou encore le futur.

Ce modèle donne naissance à 4 zones dont les archétypes ont chacun leur nom et leurs préférences de fonctionnement, permettant d’y associer des typologies de métier :

Plus un pôle est développé, plus les qualités liées à ce pôle seront faciles à mobiliser pour l’individu, et inversement. Pour analyser vos grandes tendances, vous pouvez passer le test de personnalité qui décline ces résultats, ainsi que vos évolutions récentes (tempérament naturel versus évolutions) : Test de Personnalité

Cette approche des neurosciences cognitives permet à la fois d’identifier les tendances de fonctionnement du profil mais aussi ses évolutions (cercle extérieur). On peut en déduire des orientations professionnelles et préférences en termes de métiers.

L’expert selon les neurosciences cognitives – quelles caractéristiques, quels métiers ?

Doté d’un mode de pensée rationnel, l’expert traite les informations les unes après les autres. Il est précis bien qu’abordant avec facilité les concepts abstraits ou encore les projets à long terme. L’expert a aussi un esprit critique qui lui permet d’identifier les points faibles d’un projet. Plus à l’aise dans les situations maîtrisées, l’expert cultive souvent une exigence forte vis-à-vis de lui-même comme de son entourage.

Animé par l’esprit de compétition, il aime en général évaluer, évoluer et atteindre un statut social gage de sa réussite professionnelle. Motivé par l’argent et le confort, il puise son énergie et sa motivation au travers de ces éléments pour atteindre ses objectifs. Certains lui donneront parfois le qualificatif d’individualiste mais on reconnaîtra en lui son professionnalisme.

D’un naturel curieux, sa soif d’apprendre est rarement tarie et source de véritable plaisir et de motivation. Son entourage peut le percevoir comme une personne brillante.


Ses choix sont plutôt guidés par la raison, sans que l’émotion ou l’intuition n’aient trop d’influence. Si vous percevez chez un expert des qualités de communicant, c’est qu’il a des qualités d’un autre type (communicant ou stratège), car ce n’est pas sur ce point qu’il est en général le plus reconnu, préférant souvent la communication écrite à la communication orale.

L’expert aime apprendre pour développer une réelle expertise sur un sujet. Travailler dans un domaine technique pourrait être à la fois attrayant et rassurant car maîtrisable.

Ainsi, l’expert pourrait s’orienter vers des métiers qui requièrent des études longues, techniques, poussées, telles que des études d’ingénieurs, ou des études dans un domaine très spécifique.

Si sa deuxième dominante est l’organisateur, il pourra apprécier des métiers dans la finance par exemple : contrôle de gestion, DAF, etc. Il pourra être aussi ingénieur sur des technologies éprouvées. L’informatique décisionnelle pourra être un secteur attractif également. Il s’orientera plus rarement vers un métier manuel.

Le stratège selon les neurosciences cognitives – quelles caractéristiques, quels métiers ?

Le stratège a une réflexion qui fonctionne par association d’idées, pouvant donner l’impression à ses interlocuteurs d’une forme de complexité ou encore d’être désorganisé, ne voyant pas toujours les liens logiques qui mènent sa réflexion. Il a souvent une imagination inventive, et gage d’une forme d’originalité.

Peu enclin à respecter les règles et conventions, le stratège préfère l’audace et aime se distinguer. Il apprécie aussi échanger et a parfois un côté enfant rebelle qui lui confère une forme de joie spontanée. Apprendre des cours d’histoire par cœur n’était certainement pas son domaine de prédilection, préférant les synthèses et la compréhension de l’histoire plutôt que l’apprentissage mécanique de dates ou d’évènements.

Souvent visionnaire, le stratège est plus à l’aise dans l’imagination d’un futur que dans le souvenir du passé, lequel pour autant peut être une source d’inspiration partielle.

Rêveur et épicurien, il peut imaginer des projets dont le réalisme frise l’impossible ou développer des projets en avance sur son temps.

Nombre de dirigeants créateurs de leur entreprise ont une dominante stratège. S’ils ont une seconde dominante expert, ils créeront leur activité plutôt dans un domaine d’expertise où ils sentent qu’ils ont une vraie valeur ajoutée en y apportant des innovations, ou en étant opportuniste.

S’ils ont en 2nde dominante le communicant, leur force est dans leur capacité à développer des partenariats commerciaux pour assoir l’essor commercial de leur entreprise.

En dehors des profils de dirigeants, on retrouve les stratèges dans les métiers suivants : les professions dans le marketing, les consultants qui apportent du conseil aux entreprises, les chefs de projet sur des fonctions transverses, etc. D’une manière générale, ces profils seront à l’affut des nouveautés et pourront eux-mêmes en créer s’ils ont développé une expertise dans un domaine précis.

Quelles sont les caractéristiques du communicant en neurosciences cognitives ?

Séducteur, le communicant a un contact facile qu’il recherche et aussi facilite. Empathique, il a souvent un côté caméléon pour faire passer ses idées. Expansif et spontané, le communicant ne cherche pas forcément à cacher ses émotions et sentiments exprimés plutôt aisément.

On reconnait souvent chez lui de véritables qualités d’orateur pour prendre la parole en public sans ressentir un niveau de stress trop élevé, sauf si les messages à passer sont négatifs. Auquel cas, il pourra perdre son aisance naturelle ou préférer tout simplement annuler sa participation à cet exercice qui ne lui ressemble pas. Il n’aime pas les conflits et recherche d’une manière générale l’approbation ou la cohésion dans une équipe ou tout autre contexte.

Il peut essayer de jouer un rôle de médiateur pour éviter les conflits. Plutôt intuitif, il pressent assez bien ses interlocuteurs. Cette perspicacité n’est pas nécessairement consciente mais guide de façon intuitive ses relations.

Être apprécié et valorisé est un de ses grands moteurs. Face à une difficulté, s’il ne ressent pas de soutien ou d’encouragement, le communicant abandonnera facilement un projet par découragement. En revanche, avec un manager qui sait le féliciter et le valoriser, il saura travailler d’arrache-pied. On pourrait le décrire comme une personne extrêmement gentille et dévouée si sa tendance « communicant » est une dominante très marquée.

Côté métier, on pourra trouver les métiers dans le domaine commercial pour les qualités relationnelles que cela requiert. Les métiers dans le social sont souvent aussi un domaine de prédilection des communicant.

La deuxième dominante aura un impact fort sur les choix professionnels. Si c’est l’expert, cela permettra à la personne de s’orienter vers un métier technico-commercial ou vers l’enseignement par exemple. La transmission de l’expertise sera de fait important.

Si la deuxième dominante est l’organisateur, les métiers transverses seront une autre orientation possible : QVT, process et qualité, etc.

Quelles sont les caractéristiques de l’organisateur en neurosciences cognitives ?

Attaché aux traditions et aux méthodes éprouvées, l’organisateur achète plus facilement un produit reconnu qu’un produit innovant n’ayant pas encore fait ses preuves. Tourné plus aisément vers le passé, il peut apprécier l’histoire et avoir développé une très bonne mémoire.

L’organisateur ne se laisse pas dérouter par ses sentiments pourtant bien présents, mais qu’il a appris à maîtriser. Ses collègues connaissent souvent assez peu sa vie privée. Il fait la part des choses et préfère séparer le domaine professionnel du domaine privé.

 Pour autant, il est sensible à la qualité des relations et apprécie travailler dans une ambiance de travail sereine. Il apprécie se sentir sécurisé dans son environnement de travail. Dans la façon d’aborder son travail, l’organisateur préfère en général organiser les tâches les unes après les autres. Mener plusieurs projets en parallèle pourrait lui donner une impression de dispersion et d’inefficacité ou encore de perte de temps.

Méthodique, il sait montrer de la persévérance dans l’action. Il a également à cœur de concrétiser les projets et les mener jusqu’à leur aboutissement. S’il s’engage sur un travail et dit qu’il aboutira à une date précise, son engagement sera sans relâche pour tenir son engagement. Très fiable, il a une forme d’anxiété naturelle et n’a pas besoin d’être mis sous pression, il a trop à cœur d’être à la hauteur de ses engagements pour avoir besoin d’être poussé en plus.

L’organisateur est assez rétif au changement, il a besoin de repères stables et sera le profil le plus fidèle dans une entreprise dans laquelle il se sent à son aise.

Côté métier, l’organisateur s’intéressera à tous les métiers où une forme de régularité pourra s’instaurer, où son autonomie dans son organisation lui permet de contrôler son travail et de se sentir en maîtrise.

Les métiers comme la comptabilité offrent des repères stables qui le rassureront. L’assistanat permet également de prendre des responsabilités tout en étant protégé par un hiérarchique. On peut retrouver beaucoup d’organisateurs dans les métiers proposés par l’état ou le secteur public, la sécurité du travail y étant offerte.

C’est la seconde dominante qui pourra donner une orientation de métier. Couplé avec un communicant, on pourrait s’orienter vers éducateur spécialisé par exemple. Si la seconde dominante est l’expert, on s’orientera plus facilement vers des métiers techniques, potentiellement avec des chiffres, ou des process.

Complémentarité des approches :

Basé sur des grandes tendances de fonctionnement, le modèle des neurosciences cognitives sera d’autant plus fiable qu’il sera corrélé avec d’autres approches psychotechniques pour affiner les traits de personnalité d’une personne. Ainsi le test de personnalité ZOOM-ER d’Assess Manager complète son approche des neurosciences cognitives avec d’autres modèles théoriques : Analyse transactionnelle, PNL, etc.

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